Paysage Politique

Proverbes à méditer :
"L'enfer socialiste est pavé de bonnes intentions."
"Juppé en a rêvé, Jospin l'a fait."

 

Nous avons vu en introduction, l'orque nous avons présenté le MLR, que nous devons considérer deux axes pour positionner les partis politiques :
- Un axe économique (horizontal sur le schéma)
- Un axe politique et social (vertical sur le schéma)

Le schéma ci-dessous montre que les principaux partis politiques français ont à peu près le même positionnement sur l'axe économique (axe horizontal) puisqu'il sont tous à gauche du centre objectif.

D'un point de vue économique, tous les partis français, y compris le FN, sont de gauche.

Sans entrer dans le détail, il suffit de savoir que les augmentations d'impôts au crédit de M. Juppé valent bien celles de M. Jospin et que le nombre de fonctionnaires a autant augmenté sous des gouvernements dits de droite que sous ceux dits de gauche.
Ceci justifie l'utilisation du terme de "fausse droite" pour désigner le RPR, l'UDF ou même le FN qui a un programme économique plus proche de celui du PC que de celui de Tatcher.

Ces fausses étiquettes politiques et ces fausse alternances qui n'en sont pas donnent aux électeurs français l'impression que toutes les recettes économiques ont été essayées. Alors que le socialisme est, sur le plan économique, la seule recette qui ait jamais été pratiquée en France avec les résultats que l'on sait.
Depuis Turgot la France n'a pas pratiqué de politique libérale. Il est grand temps de changer de recette.

C'est sur l'axe vertical, l'axe politique et social, que les partis se différencient.

Dans notre représentation, la gauche est en bas et la droite en haut. Et c'est sur cette axe que se positionnent les partis les uns par rapport aux autres, la droite signifiant conservatisme et la gauche "laisser aller".

Le débat en France ne porte que sur l'axe politique et social.
Le débat sur l'axe politique économique est escamoté pour la bonne et simple raison que tout le monde est d'accord sur ce sujet, c'est à dire partisan du tout Etat et du collectivisme.

 

Le Front National fait l'objet d'une diabolisation caricaturale. On en est arrivé au stade ou, si M.Le Pen déclare aimer Mozart, écouter le Magnificat devient suspect.
Si ce parti ne respectait pas les lois de la république, il aurait été interdit depuis longtemps. Comme ce n'est pas le cas, qu'on arrête de nous emmerder avec le FN, qu'on les laisse s'exprimer et que l'on redonne aux revendications des électeurs du FN leur juste place dans le débat politique.

Le Parti Communiste est par contre toléré par tous. On peut se prétendre à la fois communiste et combattant des libertés de l'individu, ce qui constitue pourtant une contradiction idéologique majeure.
Au risque de me répéter (cf. page sur le bilan du communisme), je rappelle que l'idéologie communiste est totalitaire, anti-démocratique et que les expériences communistes se sont traduites par le crime contre l'humanité.

Il me parait donc nécessaire de remettre les choses à leur place :
La parti communiste est un parti totalitaire et extrémiste qui doit être interdit en France.
Le Front National, bien que je n'ai pas une grande sympathie pour lui, est un parti respectueux des lois de la République qui, au nom de la démocratie, doit retrouver une place normale sur la scène politique.

Le PCF, c'est l'extrèmisme près de chez vous !

50% des députés sont des fonctionnaires. Tout le problème français est là.
Les fonctionnaires disposent en effet sur les autres catégories sociales d'un avantage de taille. Ils peuvent prendre un "congé" pour s'occuper de politique, et lorsqu'ils en ont assez ou lorsqu'ils sont battus, ils réintègrent l'administration, garantie de l'emploi oblige.
Il va de soi qu'aucun salarié du privé ne peut se permettre pareil luxe.
Il résulte donc de cet état de fait scandaleux que le majorité de nos hommes politiques sont des fonctionnaires, et que presque aucun ne vient du monde de "l'entreprise".

L'ENA est bien sûr le vivier des plus beaux spécimens de l'aquarium politique. ENA veut dire "Ecole Nationale d'Administration". ENA est pourtant assimilé à "hommes politiques". Il est même probable que bon nombre de Français décriraient l'ENA comme l'école de formation des hommes politiques. Et de fait ils n'auraient pas tort.

Grâce à l'avantage décisif dont elle dispose, la garantie de l'emploi, l'administration a donc réussi son coup d'Etat. Elle dispose du pouvoir politique et législatif en France.
La poids important de l'Etat dans la vie économique en France permet de plus à l'administration de placer ses hommes aux commandes des entreprises d'Etat et de là de contrôler par l'intermédiaire des marchés publics (plusieurs centaines de milliards de Francs par an) l'ensemble du tissu économique national.

C'est donc la même clique que l'on retrouve partout. Grâce aux mutations, le même "fonctionnaire" pourra au cours de sa carrière être directeur de cabinet, député, préfet, directeur chez Total et finir au conseil constitutionnel. Seul compte l'intérêt personnel, et après eux le déluge... (d'ailleurs il commence à pleuvoir)

Le coup d'état opéré par l'administration explique l'inflation permanente de l'Etat en France.
Il en résulte que ce n'est plus l'administration qui est au service de la France, mais la France toute entière, la France qui produit de la richesse en particulier, qui est au service de son administration.
(pour plus de détail cf. page sur
l'administration)

 

"La politique est un mandat, non un métier."

L'idéologie dominante en France est celle de l'intérêt personnel de la clique qui tient le pouvoir
Les "Corps de l'Etat" (Inspection des finances, Mines, etc.) apprennent avant tout aux forts en maths ou en thèmes qu'elles ont sélectionnés qu'il sont les meilleurs, les élus de la nation et que tous les autres être humains ne sont que des vermines et des nains.
La seule cause qui mérite d'être défendue est celle des autres élus de la nation, des autres membres de la clique, à charge de revanche bien sûr. Grâce à ce jeu d'ascenseur, chacun petit à petit arrive à monter les étages avec pour seule préoccupation celle de renvoyer l'ascenseur ou de bien le réceptionner. Il est donc logique que nous ayons des grooms qui arrivent au dernier étage. Tout ce qu'ils savent faire, c'est appuyer sur les boutons.

Dans les fait l'idéologie du moi d'abord se traduit par toujours plus d'Etat, toujours plus de collectivisme.
Renvoyer l'ascenseur, cela peut se faire en créant un dizaines d'emplois dans tel centre EDF pour faire plaisir à un maire, ou créer une nouvelle allocation pour les noirs sidaïques juifs homosexuels qui vous vaudra quelques apparitions à la télévision ce qui est toujours bon pour les prochaines élections.

A coup d'ascenseurs, ces braves gens ont fini par construire la tour de Babel. Plus la tour monte, et plus grand est le nombre d'ouvriers qui doivent participer à la construction. Les architectes sont en haut et ne voient pas que la tour menace de s'écrouler. Mais pour eux peu importe, ce qui compte c'est d'aller toujours plus haut. Et hop, encore un petit coup d'ascenseur.

Il est aujourd'hui urgent de renvoyer ces architectes incompétents.

Il est urgent de remplacer l'idéologie dominante de l'intérêt personnel par des idées plus responsables et moins intéressées.
Il est urgent de tirer la chasse d'eau de la cuvette politique et d'envoyer aux égouts tous les trucs qui nagent.

La nouvelle classe politique doit être composée d'éléments représentatifs du pays. Les gens issus du monde de l'entreprise doivent y être majoritaires, car ce sont eux qui produisent la richesse. Mais toute personne de bon sens et de bonne volonté doit y trouver sa place, du conducteur de poids lourds à l'ouvrier fraiseur en passant par l'ingénieur en informatique, le comptable ou le philosophe.
L'idéal serait que nous puissions acheter pour quelques années les services de Mme Tatcher...

Ce renouvellement de la classe politique passe par la limitation du cumul des mandats et surtout l'obligation faite à tout fonctionnaire souhaitant faire de la politique de démissionner, afin de le mettre à égalité avec les autres catégories de population.
A ceux qui trouvent cette mesure extrême, je signale qu'elle est en vigueur dans la plupart des démocraties. Mais pas chez nous, exeption française oblige...

 

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Révision : 18-12-1997.