L'UNION EUROPEENNE

Désolé, mais je n'ai à cette heure pas grand chose d'intelligent à dire sur l'Europe. Sauf une chose.

L'Europe est, sur le plan économique, l'initiatrice du peu de libéralisme et de rigueur budgétaire que notre pays est contraint d'appliquer :
- Les critères de Maastricht, qui entre autre limitent le déficit budgétaire, c'est la CEE. On peut simplement reprocher qu'il n'existe pas un critère qui limite la part des dépenses de l'Etat. Les 3% de déficit vont être atteint, non pas en diminuant les dépenses de l'Etat, mais eu augmentant les prélèvements. Le gouvernement n'a donc aucun mérite car il est plus facile de ponctionner plus d'argent à une minorité productive que de diminuer le train de vie d'une majorité improductive mais toujours prompte à râler et à se faire entendre.
- La fin des monopoles de certains pseudo "services publiques". Si nous ne sommes plus contraints de voyager sur Air Inter et que nous payons notre billet Paris Nice deux fois moins cher ou si nous pouvons choisir entre trois opérateurs pour les téléphones mobiles, c'est encore à Maastricht que nous le devons.
- La liberté de circulation des personnes, des biens et des capitaux. En dehors des grèves de routiers ou des derniers monopoles (SNCF, RATP, etc.) il nous est aujourd'hui bien plus facile d'aller travailler en Allemagne, d'ouvrir un compte en Angleterre ou d'acheter une voiture en Espagne. La situation est loin d'être ce qu'elle devrait être, mais elle s'améliore de jour en jour.
- Demain le libre choix des assurances santé et des systèmes de retraite. La France, qui interdit à ses ressortissants de choisir leur système de retraite ou leur assurance maladie, est dans l'illégalité par rapport aux directives de la CEE. Elle ne pourra pas rester hors la loi très longtemps encore car bientôt, faute d'avoir le choix en France, nous pourrons prendre une assurance maladie ou cotiser pour notre retraite dans n'importe quel pays européen. Et ce jour là le système à la française sera bien obligé de se réformer (ou de disparaître), car il ne sera plus possible de masquer son inefficacité chronique sous des poncifs aussi dénués de sens que solidarité ou socialisme.

 

Pour les plus curieux, j'ai rangé quelque part sur le site un rappel des critères de Maastricht et de leur respect par les différents pays.

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Révision : 16-12-1997.