IMMIGRATION

"L'immigration a toujours été un sujet tabou. Comme les autruches, les dirigeants français s'enfonçaient la tête dans le sable. Elle est devenu un sujet pestiféré quand le FN s'en est emparé. Ceux qui l'évoquent de manière lucide sont aussitôt considérés comme des racistes, voire des néo-nazis. Les seuls autorisés à s'exprimer sont les pro-immigrationnistes. Pseudo-intellectuels, jeunes naïfs ou immigrés eux mêmes.
La chape de plomb médiatique est maximale, particulièrement à la télévision. On y aborde pourtant souvent le sujet. Mais toujours du même point de vue : l'humanisme. Le rationalisme est banni. Il faut être généreux et les accueillir. IL est inconvenant de constater que la présence des immigrés pose des problèmes dans les écoles, contribue à l'insécurité, aggrave le chômage. Pire, il est interdit de parler des coûts, de l'islam et de la pérennité de la nation française.
La question de l'immigration n'est pas qu'un problème de banlieue, c'est un enjeu national."
Alain Griotteray

Il s'agit là bien sûr d'un sujet brûlant. Les âmes sensibles les plus "politiquement correct" porteront sans doute un jugement définitif sur ce site à la simple lecture de ce mot objet de tous les tabous.
A vous de juger.

  1. Quelques chiffres et faits réels
  2. Propositions de bon sens

 

QUELQUES CHIFFRES ET FAITS REELS

Et oui, encore des chiffres. Mais c'est ma spécialité. Afin de ne pas vous assommer, je me suis limité à une demi douzaine qui valent je pense le détour :

Combien d'étrangers en France ? Il y a en France 6,3 millions d'étrangers "légaux" plus environ 800 000 clandestins, mais là le chiffre est par définition imprécis.
Sur ce total, 60% sont Africains et moins de 20% européens.
A titre de comparaison pour les pseudo spécialistes de l'histoire de la France en tant que terre d'accueil, sachez qu'il n'y avait en France que 1 million d'étrangers en 1914.
Les flux migratoires Depuis 1983, il y a plus de 90 000 naturalisés en France par an, dont 35% de Maghrébins et 25% d'Africains. Soit quasiment le nombre des entrants. Et hop, d'un coup de baguette magique, on raconte que les flux migratoires sont nuls.
A titre de comparaison, de 1870 à 1914, on a naturalisé en moyenne 7000 étrangers par an, tous d'origine européenne.

On rappellera que le nombre d'étrangers "appelés" en France est de 530 000 entre 1945 et 1962 et de 556 000 entre 1962 et 1974. Les autres sont venus de leur propre initiative.

Comparaison européenne En France, les étrangers représentent 12,3% de la population, dont près de 10% pour les non européens.
En Grande Bretagne, cette part est de 3,3%, en Espagne de 1%, en Grèce de 0,6%, en Irlande de 2,4%, au Portugal de 1%, etc.
Au total l'ensemble des pays européens ne comptent que 2,3% d'étrangers non européens.
Où sont-ils en France ? Il y a en Bretagne 1% d'étrangers.
Ils représentent à Paris 17% de la population.
Ce taux passe à plus de 20% en Seine-Saint-Denis.
Que font-ils ? Parmi la population active, 1,5 millions sont étrangers
- 334 000 occupent des emplois d'ouvriers,
- 414 000 occupent des emplois d'ouvriers qualifiés,
- 793 000 occupent des emplois "supérieurs".

Le nombre de chômeurs parmi cette population active est de 400 000, soit un taux de 26% !
Ce taux passe à 31% pour les non européens, à 51% pour les moins de 25 ans maghrébins ou africains et à 65% pour les jeunes femmes de ces pays tiers.
125 000 de ces chômeurs n'ont aucun passé professionnel, ce qui veut simplement dire que, non contents d'avoir nos chômeurs, nous en importons !

30% des élèves parisiens sont étrangers (avec des pointes à 70 ou 80%).

28% des condamnés emprisonnées sont des étrangers.
Ce pourcentage atteint 45% dans toutes les prisons de la région parisienne.

Combien ça
coûte ?

Un Français touche en moyenne 2000 Francs par mois de prestations, contre 3000 Francs pour un étranger.

La moitié des RMistes sont étrangers. Cela représente 19 milliards par an.
Les indemnités chômage coûtent près de 48 milliards de Francs.
Les allocations familiales sont de 25 milliards
Les frais de santé sont de 50 milliards.
Les étrangers pèsent pour 7,8% des cotisations et 15% des allocations. Soit un solde estimé à 280 milliards de Francs pour l'année 1995.

Sachez aussi que 90 000 familles installées en Afrique touchent des allocations familiales payées par les contribuables français !!!

Copyright : L'ensemble des chiffres figurant dans ce tableau sont extraits du livre de Thierry DESJARDINS "Lettre au Président à propos de l'immigration" (éditions Fixot).

 

Maurice Allais (prix Nobel d'économie) qui n'est pas lepéniste loin s'en faut, lorsqu'il liste les raisons du sous emploi en France, évoque toujours une "immigration déraisonnable".
Mais laissons monsieur Rocard nous expliquer le lien direct entre taux de chômage et évolution de la population active.
Il répond dans cette citation à Monsieur Major qui estime que la moindre pression fiscale en Angleterre est la cause de cet écart :

"De 1990 à 1995 (...) la population active (demandeurs d'emplois compris) en France a augmenté de 500 000 personnes pendant qu'elle diminuait en Angleterre de 400 000. En outre, 15% des salariés de France le sont à temps partiel, alors qu'ils sont en Angleterre de 22%. Ces deux chiffres suffisent, le calcul est simple à faire, à rendre compte du différentiel de chômage entre la France et l'Angleterre."

Source : Jérimy Rifkin "La fin du travail" dans la préface est écrite par M. Rocard

Nous remercions donc Monsieur Rocard de nous démontrer que le chômage est lié à l'augmentation de la population active, et donc dans le cas de la France à l'immigration. C'est très clair.

En réalité, nous savons que l'immigration n'est pas la seule cause de la progression du chômage en France. M. Major a raison également quand il explique à M. Rocard que la pression fiscale beaucoup plus forte en France qu'en Angleterre explique les meilleurs résultats de nos meilleurs ennemis.

Comme le dit Jean-Claude Barreau : "La croyance popularisé par Le Pen selon laquelle les étrangers viendraient prendre la place des travailleurs français a été, en faite, partagé par tous les gouvernements", mais politiquement correct oblige, on s'évertue à grand coup de matraque médiatique à nous faire croire le contraire.

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PROPOSITIONS DE BON SENS

D'accord pour faire venir des étrangers en France. Mais pas n'importe lesquels. Uniquement ceux dont nous avons besoin.
Cela veut dire mettre l'intérêt du pays d'accueil, la France, avant l'intérêt personnel des immigrés qui vont sans cela devenir une charge de plus pour la collectivité.
Cela veut dire faire une sélection à l'entrée et refuser tous ceux qui ne répondent pas aux critères définis dans l'intérêt du pays.

Cette règle de bon sens est appliqué par la quasi totalité des pays développés qui ne se font pour autant pas taxés de non respect des droits de l'homme.

En résumé l'intégration c'est le quartier chinois dans le 13ème arrondissement de Paris. Les gens qui y habitent sont intégrés : ils participent à la vie économique du pays. Mais ils ne sont pas assimilés, car ils vivent entre eux, conservent leurs coutumes, leurs fêtes, leur calendrier, etc.

Ceux qui sont chez nous et qui vont rester doivent s'assimiler, c'est à dire devenir des Français comme les autres. Cela signifie qu'ils doivent renoncer à leurs cultures, à leurs coutumes et se fondre dans la communauté nationale.

Fini les Arabes qui conduisent et mettent leur femme derrière. On est en France et les femmes ont le droit de monter devant.
Fini les Sénégalais qui tuent des moutons dans leur appartement. On est en France et on va acheter sa viande au supermarché Fini les excisions des jeunes filles dans la communauté malienne, fini les marabouts qui remplacent les docteurs, fini les feu de camp dans les HLM en faisant une cheminée dans le plafond (je l'ai vu !). Fini surtout les jeunes Arabes qui gueulent dans le bus que "ça pue le Français" sans que personne ne réagisse de peur de se faire taper dessus avant de se faire traiter de raciste pour s'être défendu.
Si on habite en France, il faut aimer ce pays et faire comme tout le monde ou alors s'en aller.

Si nous voulons arrêter le flot, nous devons arrêter de déverser sur toute personne qui arrive, au nom d'une solidarité nationale qui en l'occurrence prend une dimension mondiale, des tonnes de fric sous forme de subventions et aides de toutes nature.
Car si j'étais Africain, Roumain ou Sri Lankais aujourd'hui et si j'avais une petite idée de la générosité de l'Etat providence à la française, alors je pense que je ferais tout mon possible pour venir au plus vite rejoindre cette terre d'asile si accueillante à toutes les misères du monde qu'est devenu noter pays. Et j'aurais raison de le faire. Et ils ont raison de le faire de leur point de vue personnel. Et c'est pour cela qu'ils sont si nombreux à le faire.

Le problème de l'immigration se résume en un choix très simple :

- Soit la France décide d'accueillir toute la misère du monde. Nous devons donc nous préparer à voir arriver sur notre sol quelques dizaines de millions de personnes.
Je ne pense pas que cette option corresponde à la volonté de la majorité des Français.

- Soit nous disons clairement : Nous devons sélectionner les personnes qui arrivent, non pas en fonction de leur intérêt, mais en fonction de l'intérêt général du pays. Et nous devons nous occuper des quelques millions d'étrangers qui sont chez nous pour en faire des Français comme les autres.
Cette deuxième option me semble mieux correspondre, d'une part aux intérêts du pays, d'autre part aux souhaits de l'immense majorité des Français.

Lorsque je dis tout cela, j'assume de dire "La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde où elle se noiera dans cette misère".

Il faudrait que quelques hommes politiques acceptent de troquer l'angélisme irresponsable à la mode contre un peu d'égoïsme et de pragmatisme responsables.

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Révision : 15-03-1998.