Programme de société

Le programme de société du MLR repose sur trois valeurs :
- Liberté
- Justice
- Responsabilité

La raison d'être de l'Etat est d'assurer le respect et la promotion de ces valeurs.
Le libéralisme ne signifie donc pas la disparition de l'Etat, mais un Etat qui ne fasse que ce qu'il doit faire et le fasse bien.

Le MLR rejette par contre les "fausses valeurs" sur lesquelles est fondé le contrat social français.
Ces valeurs ne bénéficient qu'aux hommes de l'Etat qui y font constamment référence pour s'en servir à leur profit et contre l'intérêt général.

Le mise au rancart des fausses valeurs au profit des vrais constitue l'amorce d'un nouveau contrat social qui doit être passé entre les Français et les Princes qui les gouvernent.


LES VRAIS VALEURS

Liberté

Liberté d'entreprendre,
Liberté de penser,
Liberté de s'exprimer,
Liberté de circuler,
telles sont les conditions nécessaires à l'existence d'une démocratie et à la prospérité économique.

La Liberté est d'autant plus importante qu'elle n'est plus garantie aujourd'hui dans les termes définis ci-dessus :

La Liberté d'entreprendre est menacée par les prélèvements destructifs de l'Etat sur toutes les activités économiques.

La Liberté de penser et de s'exprimer est menacée par le politiquement correct et par la bourrage de crâne des médias.

La Liberté de circuler est menacée par les corporatismes des agents de l'Etat.

L'Etat doit donc réformer complètement son rôle.
De menace pour la Liberté, il doit en devenir le garant.

Justice

La Justice doit l'emporter sur l'égalité.

Au nom de la Justice, la loi doit en effet tenir compte des cas individuels.

Cela s'applique pour l'attribution des aides sociales, pour le choix d'une fiscalité ou pour l'évaluation des individus dans les entreprises.

L'attribution d'aides sociales différentes, la progressivité de l'impôt ou l'attribution en fin d'année d'augmentations différentes sont autant de pratiques contraires à l'idée d'égalité, mais profondément justes.

La Justice créé la différence. Elle est donc contradictoire avec l'égalité.
Nous devons accepter cette contradiction et accepter la primauté de la justice sur l'égalité.

Responsabilité

Au nom de la primauté du collectivisme sur l'individualisme, la France est devenu la société de l'irresponsabilité individuelle.

Celui qui brûle des voitures ou qui assassine son voisin n'est pas responsable. C'est la faute à une enfance malheureuse ou à une maladie psychiatrique.

Celui qui s'enrichit en faisant de la politique est irresponsable puisque jamais coupable. Le cas d'Emmanuelli qui accuse la justice de l'avoir condamné est représentatif de ces hommes politiques qui se croient au dessus de toute responsabilité.

Lorsque des villages sont emportés par des inondations ou qu'un piéton est tué par un conducteur saoul, ni le maire qui a signé des permis de construire en zone inconstructible ni le chauffard ne sont responsables.

Le contrat social français basé sur l'irresponsabilité doit être revu.

La responsabilité individuelle est un prérequis philosophique à l'épanouissement de l'individu en société.

Nier à l'individu sa responsabilité, c'est en effet nier le sens de son existence, nier son libre arbitre, nier sa liberté.
Et c'est justifier le rôle d'un Etat omnipotent.

Mais c'est oublier que l'Etat est avant tout un groupe d'hommes qui prétendent parler au nom des autres.
En niant la responsabilité des autres et en prétendant l'assumer à leur place, les hommes des l'Etat se considèrent comme au dessus des autres hommes.
C'est la dictature de l'aristocratie de l'Etat.

Au nom de la démocratie et de la Liberté, la responsabilité doit être rendue par l'Etat aux individus.

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LES FAUSSES VALEURS

Egalité

L'égalitarisme absolu, base du contrat social français, assure à chacun, quelle que soit sa participation à la société, la satisfaction de ses besoins.

La France pourtant est le dernier pays qui prêche toujours officiellement l'égalitarisme absolu.
Faute de pouvoir agir sur l'aspect physique des individus, nos chers dirigeants se sont rabattus sur le contenu des têtes et du porte-monnaie.
Le dogme est donc le suivant : L'individu A qui ne fournit aucun effort et ne fait preuve d'aucune volonté doit avoir autant de chose dans la tête et autant d'argent dans le porte-monnaie que l'individu B qui se défonce et fait preuve d'une très grande volonté.
Résultat : Mieux vaut être un individu de type A qu'un individu de type B !
En résumé "tu bosses, tu bosses pas, t'es payé pareil".

La philosophie adoptée dans les autres pays occidentaux est l'égalitarisme relatif :
Egalité de chance mais pas égalité de résultat.

Comme la française des jeux, le reste du monde a compris qu'au Loto tout les gagnants ont tenté leur chance, mais tous les joueurs ne sont pas gagnants.
Chacun dispose d'un ticket au départ dont les chances de réussite dépendent de son seul travail et de sa seule volonté.
En France, on veut nous faire croire que tous les joueurs vont gagner. Le résultat est le même qu'avec la française des jeux. On gagne tous la moitié de la mise, le reste étant pris par les gentils organisateurs.

Si nous voulons sortir de la crise profonde que nous traversons, nous devons privilégier la volonté sur la paresse, le travail sur le parasitage.
Pour cela, un nouveau contrat social doit être mis en place qui remplacera l'égalitarisme absolu par l'égalitarisme relatif :
A tous les mêmes chances. Mais ensuite à chacun selon son travail et sa volonté, ce qui n'exclut pas le maintient de filets de sécurité pour ceux qui perdraient les pédales, mais avec obligation, pour en bénéficier, de montrer sa volonté de se réinsérer.

Droits de l'homme

Il ne s'agit bien entendu pas d'une chose mauvaise. Il convient néanmoins d'y mettre quelques limites. Les droits de l'homme ont en effet été conçus comme un contre-pouvoir à la monarchie absolue du roi de France. Droits de l'homme et Monarchie absolue permettaient de constituer un équilibre entre le pouvoir de l'Etat et celui des citoyens. Avec l'abolition de la Monarchie, l'équilibre a été rompu. Et on peut estimer que ce sont aujourd'hui les citoyens qui, en vertu des droits de l'homme, disposent d'un pouvoir trop fort.
Afin qu'un équilibre harmonieux soit recréé dans la société, les droits de l'homme doivent donc être complétés par LES DEVOIRS DU CITOYEN.

Les droits de l'homme doivent être plus un idéal philosophique qu'une ligne de conduite politique.
La politique étrangère en particulier s'apparente un peu trop à du messianisme philosophique.
Les Français sont les premiers à ne pas supporter, et parfois avec raison, l'interventionnisme des Etats-Unis.
En prétendant - au nom du respect des droits de l'homme - imposer notre modèle philosophique au monde entier, nous jouons pourtant nous aussi le rôle de donneur de leçons interventionniste.

Solidarité

Pour nos chers hommes politiques, surtout s'ils sont de gauche, la solidarité devrait aller des plus "aisés" vers les "moins favorisé", mais bien sûr en passant par l'état.

Résultat, connaissant le rendement déplorable de l'état, lorsqu'on me prélève 100 F en tant que personne "aisée", dans le meilleur des cas ce sont moins de 10 F qui vont effectivement aller vers les "moins favorisé", les 90 F restant correspondant aux "peines et soins" de nos cohortes de fonctionnaires qui eux n'ont rien de "moins favorisé".

La vraie solidarité est VOLONTAIRE et se fait DIRECTEMENT de personne à personne.

Elle n'est pas le monopole de l'Etat.
Elle ne doit pas passer par l'Etat qui nous vole sous prétexte de solidarité.
Elle ne doit pas se compter qu'en espèces sonnantes et trébuchantes.

Lorsque les sentiments sont mis avant l'intelligence, le totalitarisme n'est pas loin.

La solidarité est un sentiment individuel.
L'Etat n'a aucun rôle à y jouer car l'Etat ne doit pas faire de sentiment. Il doit au contraire assurer une Justice objective.

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Révision : 03-01-1998.