Le programme de
société du MLR repose sur trois valeurs : La
raison d'être de l'Etat est d'assurer le respect et la
promotion de ces valeurs. Le MLR rejette par contre les
"fausses valeurs" sur lesquelles est fondé le
contrat social français. Le mise au rancart des fausses valeurs au profit des vrais constitue l'amorce d'un nouveau contrat social qui doit être passé entre les Français et les Princes qui les gouvernent. |
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Liberté Liberté d'entreprendre, La Liberté est d'autant plus importante qu'elle n'est plus garantie aujourd'hui dans les termes définis ci-dessus : La Liberté d'entreprendre est menacée par les prélèvements destructifs de l'Etat sur toutes les activités économiques. La Liberté de penser et de s'exprimer est menacée par le politiquement correct et par la bourrage de crâne des médias. La Liberté de circuler est menacée par les corporatismes des agents de l'Etat. L'Etat doit
donc réformer complètement son rôle. |
Justice La Justice doit l'emporter sur l'égalité. Au nom de la Justice, la loi doit en effet tenir compte des cas individuels. Cela s'applique pour l'attribution des aides sociales, pour le choix d'une fiscalité ou pour l'évaluation des individus dans les entreprises. L'attribution d'aides sociales différentes, la progressivité de l'impôt ou l'attribution en fin d'année d'augmentations différentes sont autant de pratiques contraires à l'idée d'égalité, mais profondément justes. La Justice
créé la différence. Elle est donc contradictoire avec
l'égalité. |
Responsabilité Au nom de la primauté du collectivisme sur l'individualisme, la France est devenu la société de l'irresponsabilité individuelle. Celui qui brûle des voitures ou qui assassine son voisin n'est pas responsable. C'est la faute à une enfance malheureuse ou à une maladie psychiatrique. Celui qui s'enrichit en faisant de la politique est irresponsable puisque jamais coupable. Le cas d'Emmanuelli qui accuse la justice de l'avoir condamné est représentatif de ces hommes politiques qui se croient au dessus de toute responsabilité. Lorsque des villages sont emportés par des inondations ou qu'un piéton est tué par un conducteur saoul, ni le maire qui a signé des permis de construire en zone inconstructible ni le chauffard ne sont responsables. Le contrat social français basé sur l'irresponsabilité doit être revu. La responsabilité individuelle est un prérequis philosophique à l'épanouissement de l'individu en société. Nier
à l'individu sa responsabilité, c'est en effet nier le
sens de son existence, nier son libre arbitre, nier sa
liberté. Mais
c'est oublier que l'Etat est avant tout un groupe
d'hommes qui prétendent parler au nom des autres. Au nom de la démocratie et de la Liberté, la responsabilité doit être rendue par l'Etat aux individus. |
Egalité L'égalitarisme absolu, base du contrat social français, assure à chacun, quelle que soit sa participation à la société, la satisfaction de ses besoins. La
France pourtant est le dernier pays qui prêche toujours
officiellement l'égalitarisme absolu. La
philosophie adoptée dans les autres pays occidentaux est
l'égalitarisme relatif : Comme
la française des jeux, le reste du monde a compris qu'au
Loto tout les gagnants ont tenté leur chance, mais tous
les joueurs ne sont pas gagnants. Si
nous voulons sortir de la crise profonde que nous
traversons, nous devons privilégier la volonté sur la
paresse, le travail sur le parasitage. |
Droits de l'homme Il
ne s'agit bien entendu pas d'une chose mauvaise. Il
convient néanmoins d'y mettre quelques limites. Les
droits de l'homme ont en effet été conçus comme un
contre-pouvoir à la monarchie absolue du roi de France.
Droits de l'homme et Monarchie absolue permettaient de
constituer un équilibre entre le pouvoir de l'Etat et
celui des citoyens. Avec l'abolition de la Monarchie,
l'équilibre a été rompu. Et on peut estimer que ce
sont aujourd'hui les citoyens qui, en vertu des droits de
l'homme, disposent d'un pouvoir trop fort. Les
droits de l'homme doivent être plus un idéal
philosophique qu'une ligne de conduite politique. |
Solidarité Pour nos chers hommes politiques, surtout s'ils sont de gauche, la solidarité devrait aller des plus "aisés" vers les "moins favorisé", mais bien sûr en passant par l'état. Résultat, connaissant le rendement déplorable de l'état, lorsqu'on me prélève 100 F en tant que personne "aisée", dans le meilleur des cas ce sont moins de 10 F qui vont effectivement aller vers les "moins favorisé", les 90 F restant correspondant aux "peines et soins" de nos cohortes de fonctionnaires qui eux n'ont rien de "moins favorisé". La vraie solidarité est VOLONTAIRE et se fait DIRECTEMENT de personne à personne. Elle
n'est pas le monopole de l'Etat. Lorsque les sentiments sont mis avant l'intelligence, le totalitarisme n'est pas loin. La
solidarité est un sentiment individuel. |
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